28 Avril 2024
Je te regarde tendrement
Je ne veux pas te réveiller
Tu dors si paisiblement
Je décide de m’éloigner
J’emprunte le grand escalier
Je me dirige vers le salon
Je me décide à y pénétrer
Je frôle le billard avec émotion
Je me retrouve dans le bureau
Le refuge de Papa, sa tanière
Les murs sont couverts de photos
De nous, des chiens, de sa mère
Je m’assois dans son fauteuil
Je rédige ces quelques lignes
Je détache, du bloc, ma feuille
De mon passage, je laisse un signe
Je remonte dans notre chambre
Tu t’es aperçu de mon absence
Je te rejoins sans attendre
Laissons parler nos sens.
M.M - 28 avril 2024