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Aux portes de la Cité Malouine

Aux portes de la Cité Malouine

Un gîte perdu dans la lande bretonne
Dans la brume, se découpe le Mont
Tout près, le ressac de la mer résonne
Le vent souffle dans les frondaisons

Un bon feu flambe dans la cheminée
Les portes, fenêtres et volets sont clos
Les portables éteints, ni internet, ni télé
Juste une douce musique dans la sono

Dans l’âtre, grillent des chamallows
Nous sommes sur le tapis moelleux
Dégustant un bol de chocolat chaud
Blottis l’un contre l’autre, heureux

Par le crépitement des flammes, bercés
On s’endort, épuisés par l’air vivifiant
Nos rêves sont peuplés de flibustiers
Au lointain, les cloches de St-Vincent.

M.M. – 06 octobre 2008

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M
Que dire encore de ce poème où flotte l’air de Saint-Malo ? Tout simplement splendide !
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